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la santé mentale











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HISTORIQUE DU PROJET ET OBJECTIF

Dans le cadre de notre plan d’action 2008-2009, les membres du ROBSM ont adoptés le projet de réduire la stigmatisation et la discrimination entourant les problématiques de santé mentale. Essentiellement, il s’agit de susciter un mouvement d’entraînement à long terme actualisé sur de petites actions qui ont comme objectifs, rien de moins, que de modifier les perceptions et les comportements en relation avec les problématiques en santé mentale. Pour ce faire, le ROBSM a élaboré un plan de communication dans lequel s’imbrique les diverses actions suivantes :

 

 
  • Rapprochement des décideurs avec les utilisateurs de services;
  • Diffusion de la bonne nouvelle;
  • Sensibilisation dans les divers milieux sur les effets de la stigmatisation;
  • Réaction dans les médias aux nouvelles générant la stigmatisation;
  • Mise en place d'un portail pour lutter contre la stigmatisation
.

 

Quelques mots sur la stigmatisation et les bonnes pratiques pour la contrer

Situation actuelle
En santé mentale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé la stigmatisation comme « l’obstacle le plus important à surmonter dans la communauté » (WHO, 2001, 98). Ainsi la stigmatisation liée à la maladie mentale aurait une incidence négative sur l’égalité et l’inclusion sociale et a donc des répercussions en termes de protection de la santé.


Une étude récente au Québec a révélé que près de la moitié des gens s’entendent pour dire que les patients schizophrènes doivent être intégrés dans la communauté, 40 % sont d’avis contraire (Stip et al, 2001). La schizophrénie engendre des sentiments d’incompréhension (36 %) et de suspicion (39 %). Plus de la moitié (54 %) estimaient que les personnes souffrant de schizophrénie sont violentes et dangereuses, 11 % que la schizophrénie était imaginaire.


Environ une personne sur dix croyait que cette maladie ne peut être guérie, et 14 % l’identifiaient comme une maladie de l’âme. Plus de la moitié (54 %) comprenaient qu’il s’agissait d’une maladie d’ordre organique, et cette opinion allait jusqu’à 72 % parmi les personnes les plus scolarisées. Les répondants plus jeunes apportaient des points de vue plus progressistes et plus justes.
 

Conséquemment, les préjugés entraîneraient des effets négatifs qui empêcheraient les gens d’aller consulter. La peur d’être stigmatisé peut retarder le traitement et influencer le pronostic. Muhlbauer (2002) a décrit l’évitement initial d’une mère dont la fille était de plus en plus psychotique. Elle s’inquiétait que le personnel médical pense qu’elle (la mère) était « folle ». La détérioration de la maladie de la jeune fille a éventuellement entraîné l’intervention de la police.

 

 

L’efficacité de l’éducation du public
Des recherches ont révélé les multiples avantages d'élargir les connaissances du public à l'égard de la maladie mentale. Un dépistage, un diagnostic et un traitement précoces permettent d'améliorer les résultats du traitement et de réduire la durée des épisodes et le nombre de rechutes. L'amélioration des connaissances a aussi une influence positive sur la distance sociale : plus le niveau de compréhension est élevé, moins les gens ont tendance à se tenir à l'écart d'une personne aux prises avec une maladie mentale.


Parmi les stratégies qui se sont avérées les plus efficaces pour rehausser le niveau de compréhension et d'acceptation, citons un vaste cadre de promotion de la santé jumelé à une approche de marketing social. Divers groupes sont parvenus à éliminer ou à atténuer les préjugés dont ils faisaient l'objet en suscitant une modification importante des attitudes sociales. C'est le cas, par exemple, de la communauté gaie et lesbienne et des groupes représentant les personnes ayant un handicap, le sida ou un cancer. Leur succès est souvent dû à une approche élargie de la promotion de la santé.


Parallèlement, le domaine de la santé mentale a besoin de se doter d'une approche de promotion de la santé comprenant une stratégie de marketing social conçue pour augmenter la sensibilisation et encourager la recherche de soutien et les attitudes positives sous forme de rubriques « Bonne nouvelle » à travers différents médias. 
L’objectif étant d’amener l’auditoire à recueillir des informations positives concernant le rétablissement d’une personne ayant reçu un diagnostic de maladie mentale et ainsi venir contrer le message négatif véhiculé par les médias;


Étant donné l'influence qu'ont les médias sur les attitudes du public, les résultats d'une étude révèlent que l'information factuelle (qui aborde les idées fausses sur la maladie mentale, y compris la fréquence de comportements violents chez les personnes atteintes d'une maladie mentale et le rôle de la distorsion médiatique sur les attitudes de la population à l'égard des personnes aux prises avec une maladie mentale) peut neutraliser l'influence des reportages négatifs sur la maladie mentale.


La stratégie la plus prometteuse pour combattre les perceptions négatives consiste à intensifier les contacts avec les personnes ayant un problème de santé mentale ou de toxicomanie. Par rapport aux autres sujets de recherche, les répondants qui déclarent avoir eu des contacts avec des personnes ayant un problème de santé mentale ou de toxicomanie ont une attitude plus positive à leur égard et les considèrent moins dangereuses.


Les effets positifs du contact pourraient être dus à une base élargie de connaissances, qui joue d'ailleurs un rôle dans la réduction des préjugés. D'autres facteurs pourraient influer sur le lien entre les contacts et les préjugés : contact fréquent avec des personnes qui vont légèrement à l'encontre du stéréotype ou qui représentent la majorité ; valorisation de ce type  de contact dans les organisations ; coopération interactive et égalité entre personnes marginalisées et membres de la communauté.



Même si la grande majorité des familles doivent faire face, à un moment ou un autre, à des problèmes de santé mentale, les personnes concernées sont toujours confrontées à la peur et aux idées préconçues, et finissent par ressentir un sentiment de honte et d’exclusion.La lutte efficace contre la stigmatisation et la discrimination requiert une action concertée de l’ensemble des parties concernés et le soutien massif des autorités publiques.

 

 

 

Le projet CONTRER LA STIGMATISATION est possible grâce au partenariat de :

     

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