Activité à la Vallée-de-la-Batiscan
Théâtre participatif
Dans le cadre de la semaine de sensibilisation aux maladies mentales, le Regroupement des organismes de base en santé mentale (ROBSM) et ses partenaires ont tenu une activité de sensibilisation avec les membres de la Maison de la Famille des Chenaux et l’AFEAS de Ste-Anne-de-la-Pérade.
L’objectif était de réduire la stigmatisation liée aux maladies mentales en modifiant certaines perceptions négatives envers les personnes qui vivent avec un trouble de santé mentale.
Par cette belle journée d’automne, des intervenants, des bénévole ainsi que des employés des 4 organismes (La Lanterne, Parents Partenaires, La Maison de transition de la Batiscan et le ROBSM) se sont convertis en comédiens. Ils ont interprété 3 scènes illustrant des préjugés que peuvent vivre les familles et les proches ainsi que les personnes atteintes.
Dans la première saynète, le préjugé Ignorance mettait en vedette une famille. Suite à l’annonce d’un diagnostic, c’est le choc émotionnel. C’est la période des Fêtes qui approche, la mère tente de convaincre ses sœurs d’inviter son fils au Party de Noël. Un malaise s’installe à propos de la maladie de son fils; la schizophrénie. C’est l’incompréhension.
Dans la deuxième saynète, le préjugé Paresse d’un employé. La dépression est présentée comme élément déclencheur. Face au congé de maladie d’un collègue de travail, deux employés d’une usine ont une attitude méprisante envers la personne dépressive. Dans ce cas-ci la dépression est perçue comme banale. Ils pensent que leur collègue est paresseux.
Dans la troixième saynète, il est question des préjugés lâcheté et manipulation. Une personne âgée démontre des indices ou des signes précurseurs au suicide. Deux résidentes du même foyer croient que leur amie veut attirer l’attention et qu’elle est lâche. Elles disent qu’elle ne passera pas à l’acte et elle manipule. En fait, il faut toujours considérer les indices ou les signes précurseurs que la personne à risque nous laisse.
Pour les scènes les spectateurs avaient à identifier les préjugés présents et les paroles stigmatisantes. Par la suite, ils avaient à proposer des mesures correctives aux comédiens. Les comédiens ont rejoué les scènes avec les mesures correctives.
Pour clore l’activité, une présentation sur la stigmatisation est venue résumer les éléments essentiels énoncés à l’intérieur des saynètes jouées.
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