LA BONNE NOUVELLE
COMMUNIQUÉ
Trois-Rivières, le 21 juin 2011 Julie Grenon un tournant dans sa vie Au tournant de la trentaine, la journaliste Julie Grenon a décidé de réinventer sa vie professionnelle. Elle est toujours passionnée par son métier mais elle veut le pratiquer autrement. Son récent diagnostic de trouble bipolaire, son goût d’entreprendre et sa passion pour le journalisme seront les principaux ingrédients de son nouveau travail : journaliste et conférencière, spécialisée en santé mentale. Journaliste depuis une dizaine d’année à TVA, Julie Grenon choisit en 2010 de quitter son emploi. La cadence imposée par ce métier ne correspond plus au rythme qu’elle doit donner à sa vie. En recevant un diagnostic de trouble bipolaire en 2008, elle choisit de mettre toutes les chances de son côté pour conserver son équilibre. « Après mon congé de maladie, je suis retournée au travail dans un contexte des plus favorables. Mais j’avais du mal à vivre avec le stress relié à mon emploi. » Elle mijote l’idée de se spécialiser en santé mentale, et pourquoi pas diffuser toute l’information recueillie via des conférences ? Elle réalise une série d’entrevues auprès de professionnels en santé mentale et recueille aussi de nombreux témoignages. Avec son propre témoignage, les conférences prennent vie. Elle côtoie les organismes communautaires qui oeuvrent en santé mentale et collabore avec le Regroupement des organismes de base en santé mentale (ROBSM). Sa volonté de démystifier les troubles de santé mentale tels que la dépression, les troubles anxieux et les troubles bipolaires trouve écho auprès de ses organismes.
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Elle tient à sensibiliser les milieux de travail et les écoles. « La santé mentale c’est un sujet universel, ça touche tout le monde » Pour elle la clé c’est l’information. « Si tous les employés d’un même milieu de travail reçoivent la même information sur les troubles de santé mentale, ils seront moins portés à juger ceux qui doivent se retirer momentanément. Un patron mieux informé peu grandement faciliter un retour au travail. » Pour la suite, Julie Grenon compte travailler en collaboration avec une infirmière. « Pour aller encore plus loin. » Elle compte aussi développer une conférence avec son conjoint. « Les gens sont toujours curieux de savoir comment mon chum a vécu mes hauts et mes bas ». En sombrant dans la dépression en 2008, Julie Grenon était loin de se douter qu’elle serait en mesure de rebondir, encore moins en faisant ce qu’elle aime. « J’ai souffert de troubles anxieux assez sévères, j’ai eu des problèmes de consommation d’alcool, mon diagnostic au sujet de mon trouble bipolaire m’a permis de faire un grand ménage dans ma vie, de changer mes habitudes de vie. La médication m’aide énormément. J’ai un entourage formidable, un chum hyper présent et un garçon exceptionnel. Ce sont eux qui m’ont motivé à voir clair. » Julie Grenon donne une conférence ouverte au grand public le 20 septembre prochain à la salle Maurice Pître au parc Laviolette à Trois-Rivières. Coût : 20$ Source : Hélène Beaulieu
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